4 juillet, à peu près 3h17 : « la couverture plait bien.. », c'est avec ces mots que je me retrouve à demi-éveillé ! Bien sûr cela fait référence à cette jeune nouvelle « ».
Le visuel d'une première de couverture a toute son importance. Excepté une idée-flash initiale, c'est alors un aboutissement. C'est un point clé. Un point fort qui doit être mis en avant.
Le visuel et le titre sont les premiers éléments que l'on voit, qui attirent l'oeil ; aussi doivent-ils véhiculer un message, donner du sens et amener de l'originalité. La première impression doit être bonne !
Dans le cas de « Ni de Jour Ni de Nuit », l'intriguant moment, répété, où le « libéral », apparamment bien rangé, se retrouve en déséquilibre, très inconfortable, apparaissait comme la scène clé.
Comment transposer ces mots, ces idées, en quelque chose de graphique ? Il fallait visualiser une pose, aussi simple soit-elle.
Un modèle de fortune ; et oui, cela aide grandement ! Une petite analyse morphologique, une critique de la lumière et hop, c'est parti.. Un cliché noir & blanc est retenu.
Comme ces idées étaient encore fraiches, un zeste de minéral prit le relais. Un rendu original. Ces traces de graphite, de part leur nature, aident à cristalliser les grains de mémoire. Trait après trait, un jeu de clair et obscur s'installe. Une ambiance s'organise sur cette page blanche, emplie de lumière intense..