Mon premier stand avec mes livres
C'était du 1er au 4 mai
Au Parc des Expositions de Poitiers..
Pendant un salon qui rassemblait de nombreuses passions :
philapoitiers2014.online.fr
Quelques jours avant.. finition des chevalets pour le stand, sur lesquels furent posés mes deux livres, ainsi que le livret et le FlipBook réalisés lors d'un atelier d'écriture avec FLBLB.....
Quelques jours avant également, réception des posters imprimés ! Une belle première impression !
Mercredi après-midi.. premiers préparatifs sur le stand du salon Timbre-Passion — Poitiers 2014. Un bon emplacement : dans l'allée principale !
Bilan de ce week-end prolongé..
Des rencontres très intéressantes. Des gens qui s'arrêtaient pour discuter, laissaient un contact, posaient des questions. Des gens du même nom de famille qui s'interrogeaient sur la généalogie. Des gens qui ne s'arrêtaient pas. Des gens qui s'enfuyaient au moindre sourire ou bonjour en leur direction. Des gens qui voulaient prendre une photo avec moi. Des gens qui souhaitaient que je signe le marque-page. Des gens qui passaient plusieurs fois avant de finalement prendre un de mes livres. Des gens qui repassaient après en avoir commencé ou fini un, ou les deux.
Le 600ème se cachait non loin
Des gens rigolos. Des gens trop sérieux. Des gens souriants. Des gens grincheux. Des gens aimables. Des gens pressés. Des gens qui avaient le temps. Des gens septiques. Des gens admirateurs.
Des gens qui pensaient bien m'avoir déjà vu quelque part et qui faisaient un grand "Ah, mais oui !" en voyant des exemplaires de journaux au bout de la table. Des gens qui murmuraient les titres de mes livres en les lisant.
Des gens qui se servaient en marque-pages par poignée sans dire bonjour. Des gens qui demandaient très gentiment s'il pouvait en prendre un. Des collectionneurs qui les prenaient en double parce qu'ils avaient deux faces.
Avec le nounours de Monsieur Panda
Une personne qui a opté pour mon premier livre, ne voulant pas se faire dicter sa vie par un livre, mais préférant l'inverse. Une personne, appelons-le Monsieur Panda, qui se baladait avec un nounours et prenait une photo de lui dans certains stands, à la manière du nain de jardin sur les cartes postales dans Le fabuleux destin d'Amélie Poulain.
Mon instit' de quand j'étais en CP qui passa par là. Une lectrice que je ne connaissais pas qui me laissa une page double de commentaires très encourageants. Une dame qui me fit rire, me faisant dédicacer deux livres au nom de sa fille, qui est dans ma classe. Une dame d'une bibliothèque à qui j'ai laissé une bonne cinquantaine de marque-pages et dont une de ses amies d'un groupe de lecture avait présenté au dernier rassemblement Ni de Jour Ni de Nuit comme son coup de coeur, et qui avait appelé Cultura dans l'espoir de l'y trouver, mais non... pas encore en librairie mes livres...
Et de 3000 marque-pages !
Jeudi, voilà un couple de Dannys à qui je dédicace mes deux livres. Très souriants, très charmants, très bavards, qui me rappellent un couple de conteur-origamiste pour qui j'eus une pensée nostalgique pendant les quatre jours. Bref, revenons-en à ces fameux Dannys qui me promirent de repasser dans le week-end pour me dire ce qu'ils avaient pensé de mes livres.
A mon tour d'être septique... n'y croyant que moyennement, je leur indique mon adresse mail sur le marque-page. Je fus bien étonnée le lendemain matin, quand ils arrivèrent de bonne heure à mon stand, tout sourire. Je les ai reconnu de suite. Ils sont de ces gens que l'on n'oublie pas. Me voilà face à une lectrice qui a dévoré —ce sont ses mots— Ni de Jour Ni de Nuit dans son camping-car la veille au soir, sur le parking même du Parc des Expositions. Ça fait une drôle d'impression d'être ainsi face à une personne inconnue qui a fini votre premier livre et entamé le deuxième en moins de 24 heures ! Une sacré drôle d'impression...
Ce matin-là, elle m'a touchée. Et, cet après-midi-là, elle m'a émue.. passant juste après leur pause déjeuner, au bout de laquelle il ne lui restait plus qu'une quinzaine de pages. Elle me dit qu'elle se demande bien comment le livre se finit, mais qu'il lui donne déjà envie de le serrer contre son coeur pour le protéger de ses mésaventures, de sa voix mielleuse qu'ont les grands-mères. J'ai failli laisser une larme.. Des commentaires en direct qui m'ont fait chaud au coeur !
Si elle avait été dans De Mots en Mains, je l'aurais très certainement appelée la Dévoreuse-de-Livres, mais elle aurait tout aussi bien pu être la Grand-Mère-aux-Mains-Rugueuses.
Des cartons allégés de près de 90 exemplaires et de plusieurs centaines de marque-pages. En espérant qu'ils voyagent bien, trouvent de nouveaux lecteurs et des petits curieux, parmi tous ces collectionneurs et leurs connaissances.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture au fil de mes mots. Et n'oubliez-pas, un timbre cache parfois un livre !
En souvenir de Timbres-Passion..
— Mathilde
PS : Un grand merci à tout plein de gens !
Lien profil sur le site de la Fédération Française des Associations Philatéliques : www.ffap.net